Séniors

Si de nombreux séniors continuent de mener une vie normale, il arrive que certains perdent leur autonomie et deviennent invalides.
Toutefois, on distinguera les personnes en perte d’autonomie et les personnes en situation de handicap vieillissantes.
Leur prise en charge est sensiblement différente.

Les Personnes en perte d’autonomie

Pour les personnes de plus de 60 ans ou frappé(e) de maladie neuro-dégénérative (Parkinson, AVC, maladie neurologique évolutive, rhumatologique, cancer, etc.) dont l’autonomie diminue, deux options sont offertes : se faire aider à domicile ou quitter ce même domicile pour entrer en résidence médicalisée, en EHPAD.

Le maintien à domicile

La difficulté à se déplacer et à accomplir les gestes quotidiens apparaît comme une perte douloureuse d’autonomie. Toutefois, il est possible de continuer à vivre avec un handicap moteur à domicile, grâce à un déploiement d’aides humaines, matérielles et financières.
La MDPH reste l’interlocuteur principal après les médecins : on attribue selon le degré de handicap les aides financières qui permettront de financer ce maintien à domicile : l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) ou la PCH (Prestation de Compensation du Handicap).

Il sera recommandé de faire appel pour les soins et l’aide au quotidien à des services à la personne tels que les SAVS (Services d’Accompagnement à la Vie Sociale) et SAMSAH (Service d’Accompagnement Médico-social pour Adultes Handicapés) ou aux SPASAD (Services Polyvalents d’Aide et de Soins À Domicile).

Ceux-ci offrent des prestations ouvrant droit à des bénéfices d’avantages fiscaux.

Reportez-vous à la page : Quelles aides ?

Les SPASAD (Services Polyvalents d’Aide et de Soins À Domicile) regroupent les soins à domicile SSIAD (Services de Soins Infirmiers À Domicile) et les services d’aide et d’accompagnement des SAAD (Services d’Aide et d’Accompagnement À Domicile).

Si vous souhaitez être informé sur les questions suivantes, consultez le portail national d’informations pour les personnes âgées et leurs proches :
– Bénéficier de soins à domicile
– Faire appel à un service d’aide à domicile
– Adapter son logement
– S’équiper de matériel adapté
– Se déplacer
– Assurer sa sécurité
– Trouver du soutien

Mais surtout, à Fouesnant : rendez-vous à la CCPF au Centre Local d’Information et de Coordination gérontologique (CLIC).

Vous y trouverez toutes les informations utiles suivantes :

L’aide au maintien à domicile
– Aide à domicile
– Portage de repas
– Téléassistance
– Soins à domicile
– Aides à l’adaptation de votre logement

L’accès aux droits
– Allocation personnalisée d’autonomie
– Prestation des caisses de retraite
– Aides sociales
– Aide au logement

Divers
– L’aide dans les démarches administratives et la constitution de dossiers
– Le transport
– Les loisirs

CCPF
11 espace de Kerourgué – CS 31 046 –  29170 Fouesnant
Tél : 02 98 51 61 27
Courriel : clic@cc-paysfouesnantais.fr

Site : https://www.cc-paysfouesnantais.fr/hebergement-pour-nos-aines

Demandez leur brochure : Bien vieillir ensemble.

Site internet :  https://www.cc-paysfouesnantais.fr/centre-local-dinformation-et-de-coordination-gerontologique-clic

Les autres solutions d’hébergement :

L’Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD)
Le pays fouesnantais dispose de 159 lits répartis sur deux résidences à Pleuven et à Fouesnant : Ti Avalou à Fouesnant et Ti Ar C’Hoad à Pleuven.
Ces établissements disposant de services médicaux permettent d’accueillir des personnes âgées en perte d’autonomie et dont le maintien à domicile est devenu problématique.

Vous y trouverez des informations sur :

– L’hébergement temporaire.
– L’hébergement permanent.
– L’accueil de jour.
– L’accueil familial.

Si l’on n’a pu trouver une place pour votre proche, vous pouvez contacter sur le territoire le CHIC qui dispose de 5 résidences EHPAD (3 à Quimper, 2 à Concarneau) et d’USLD (Unité de Soins de Longue durée).

CHIC : Centre Hospitalier de Cornouaille
Site : www.ch-cornouaille.fr

Si vous êtes en conflit avec la structure d’hébergement, songez à la personne qualifiée agrémentée.

Les Personnes Handicapées Vieillissantes

Les Personnes Handicapées Vieillissantes (PHV) (plus de 55 ans) trouvent des places dédiées dans des unités de type différent selon leur degré d’autonomie :
– les places spécialisées en Foyers d’Accueil Médicalisé (FAM), en Maisons d’Accueil Spécialisées (MAS) et en Foyers de Vie sont réservées aux personnes handicapées n’ayant pas travaillé et ayant eu peu d’autonomie,
– les unités spécifiques accueillant uniquement des personnes handicapées vieillissantes ayant travaillé en ESAT : Unités de Vie Extérieure (UVE), Unités pour Personnes Handicapées Vieillissantes (UPVH), Maisons d’Accueil pour Personnes Handicapées Âgées (MAPHA), Foyers d’Hébergement,
– les places en habitats groupés,
– les SAVS,
– Les unités en EHPAD,
– Les Familles d’Accueil, agréées par le Conseil Général.

Le vieillissement biologique, les comportements de santé à risque ainsi que l’installation et la progression d’une ou de plusieurs maladies chroniques engendrent le déclin de l’organisme et rendent vulnérables à tous égards, physiquement et psychologiquement.

Au cours du vieillissement, de nombreuses pathologies chroniques sont pourvoyeuses d’incapacité et de dépendance ; les cancers, les pathologies et facteurs de risque cardio-vasculaires, les maladies mentales ainsi que les maladies neurovégétatives, les maladies inflammatoires, etc.

Mais, ce qui caractérise plus particulièrement la population âgée, c’est la polypathologie, conséquence de l’accumulation des facteurs de risque au cours du temps et des accidents de la vie.

Voir la page : Quels handicaps ? Qui contacter ?

Pour prévenir ce vieillissement chez votre proche et l’aider à bien vieillir, consultez le site : https://www.pourbienvieillir.fr/publications-grand-public

Vieillir est également psychologiquement difficile ; certains handicaps empêchent de faire ce que l’on avait coutume de faire et affectent en profondeur. On se sent diminué, amoindri, et notre dignité en souffre. À cela s’ajoute l’impossibilité de sortir librement qui se traduit par un enfermement progressif de la personne chez elle et en elle-même.
La dépression affecte bon nombre de seniors. Il est essentiel de  rejoindre des groupes de parole et des associations pour être entendu et pour partager ses angoisses.

À lire : les publications de l’UNAPEI :
L’avancée en âge des personnes handicapées mentales
Le livre blanc : Pour une santé accessible aux personnes handicapées

Pour que la personne vieillissante en situation de handicap se tienne informée et continue d’échanger avec les autres, pour qu’elle garde le lien social, en dépit de la maladie et du handicap, pensez à lui suggérer de rejoindre des groupes de parole, des associations qui pratiquent l’écoute (Ex : Sourdine, AVC29, Parentèle, etc.).

Il est important pour elle de préserver sa vie sociale, de conserver des activités culturelles et de loisir, voire des sorties sportives ; de lire, d’écouter de la musique, d’aller à la médiathèque, d’assister à des spectacles.

Pour offrir une vie véritablement inclusive dans notre ville, les infrastructures et les programmes culturels et touristiques ont été étudiés avec grand soin au sein de la commission Accessibilité  à laquelle participent des personnes en situation de handicap, des commerçants, des élus, des directeurs de pôle de la ville et le maire.

Reportez-vous à la page : Accessibilité et vie quotidienne.

Vous soutenez une personne âgée à handicap, vous avez le droit au répit, vous aussi.

Reportez-vous à la page : Quelles aides ?

La question financière est cruciale dans la prise en charge du handicap.
Quelles sont les prestations auxquelles les personnes en situation de handicap ont le droit ? Pour quel type d’aides ? Quelle fiscalité leur est appliquée à elle et à leurs aidants ? Quelle est la part qui leur reste à charge ?

Reportez-vous à la page : Quelles aides.

La question se pose : Comment protéger juridiquement les personnes en situation de handicap ?

Les personnes polyhandicapées ou porteuses de handicap mental ou psychiques ont déjà eu un parcours de vie et de santé complexes.
Mais le danger qui les menace avec le temps est la rupture de soins si l’aidant fait défaut ou décède.

Il vous importe donc,  à vous les aidants de chaque instant, d’anticiper vos faiblesses et de préparer juridiquement la protection de votre proche, voire son placement futur dans une structure adaptée.

Reportez-vous à la page : Quelles aides ?