Fort Cigogne

Au cœur de l’archipel des Glénan, Fort Cigogne fait l’objet d’un projet de restauration et d’aménagement d’envergure.

La ville de Fouesnant (en tant que maître d’ouvrage) mène le projet en partenariat avec l’État, le Conservatoire du littoral, le Centre nautique des Glénans. D’autres financeurs sont impliqués. Des aides financières sont en effet sollicitées dans le cadre du contrat de plan État-Région, auprès du Conseil départemental, de l’Europe et de mécènes. Une souscription publique à destination des particuliers et entreprises a été lancée en juillet 2018 avec la Fondation du patrimoine. Ce projet est novateur et exemplaire à plusieurs égards : énergie, eau potable, sanitaires… Il s’agit d’adapter une construction du 18ème siècle aux conditions environnementales et de confort du 21ème siècle.

Le fort fait aussi partie des 18 monuments retenus dans le cadre de la Mission Stéphane Bern. La Française des Jeux avait lancé en septembre 2018 un tirage spécial Super loto ainsi qu’un jeu de grattage afin de financer les projets.

Les Caraïbes bretonnes

Fort Cigogne est niché au cœur de l’archipel des Glénan, au large de Fouesnant, dans le Finistère. L’archipel, constitué d’une douzaine d’îles et de très nombreux îlots est un espace privilégié de découverte et de loisirs. Au début du 18ème siècle, les îles Glénan étaient le repaire de corsaires et de pirates. Connues pour la pêche à la langouste et au homard, les eaux de l’archipel attiraient à la fin du 19ème siècle les « travailleurs de la mer » de tout le Finistère.
Aujourd’hui l’archipel est très prisé des visiteurs, amoureux de la mer, du nautisme, de la plongée. La clarté de l’eau, qui donne aux îles des airs de Caraïbes, s’explique par la présence de bancs de maërl, algue marine calcaire qui, en se décomposant, contribue à la blancheur du sable.

Un site natura 2000

En 2004, les îles de l’archipel des Glénan ont été classées en site Natura 2000 car elles abritent un grand nombre d’habitats naturels et d’espèces de plantes et d’oiseaux menacés d’extinction en Europe. En 2007, le périmètre initial du site Natura 2000 a été étendu en mer, afin de préserver également les oiseaux et les mammifères marins, ainsi que l’incroyable richesse des fonds marins entourant les îles. Aujourd’hui, le site Natura 2000 « Archipel des Glénan » couvre près de 500 km2 d’espaces maritimes et insulaires, depuis le littoral fouesnantais jusqu’à environ 15 kilomètres au sud des îles.

Les narcisse des Glénan, unique au monde

Sur l’île Saint-Nicolas, principale île de l’archipel, vit le narcisse des Glénan, une espèce endémique unique au monde, qui fleurit en avril. L’espèce est protégée depuis 1974, par la création d’une réserve naturelle (une des plus petites de France) et a favorisé la préservation et la prolifération des plants (150 000 pieds comptabilisés en 2010).

En savoir plus

Un fort pour lutter contre les pirates

Les guerres maritimes du XVIème siècle entre les différentes nations européennes font de cette période un moment fort de la piraterie et donnent lieu à l’armement de navires corsaires qui ravagent les côtes ennemies et se montrent peu scrupuleux de s’enrichir au dépend des alliés, voire même des compatriotes. Les quelques navires garde côtes de cette époque sont peu nombreux et manquent d’efficacité. Au XVIIème aucune mesure sérieuse n’a vraiment été prise pour lutter contre les pirates.

L’archipel des Glénan se révèle être un lieu de choix pour ces corsaires anglais, hollandais, de Jersey et de Guernesey, qui s’abritent paisiblement entre les îles, au mouillage dans ce que l’on appelle la Chambre, et dépouillent les navires marchands.

En 1717, le maréchal de Montesquiou propose d’établir aux Glénan un fort pour dissuader les pirates de fréquenter ces parages A la demande du Conseil de Régence, l’ingénieur Robelin dresse alors une
carte de l’archipel et suggère d’implanter un fort sur l’île Cigogne dont la position centrale permettrait de protéger tout l’archipel. Faute de budget, il faut attendre 1754 pour que le projet de fort dans
l’archipel soit de nouveau au goût du jour. Les ingénieurs Frézier et Le Royer de la Sauvagère proposent alors des constructions inédites visant à protéger l’archipel, ainsi qu’un relevé topographique de ce denier.

Ces projets controversés de fortifications qui rivalisent de puissance mettent alors en scène donjons, galeries voûtées à l’épreuve des bombes, pont-levis et bastions. Cependant, les ambitions sont
finalement revues à la baisse et aucune de ces propositions ne voit le jour.

Un fort pour lutter contre les pirates Un fort pour lutter contre les pirates Un fort pour lutter contre les pirates

La fin d'une vocation militaire

Lorsque la guerre de Sept Ans éclate en 1756 et oppose notamment le Royaume Uni à la France à propos de leurs possessions d’Outre-Mer, un nouveau plan proposé par Félix-François Le Royer de la Sauvagère et validé par le Duc d’Aiguillon est immédiatement mis à exécution : les travaux commencent donc et le fort prévu pour occuper la moitié de l’île peut accueillir une garnison de cent hommes.

Une construction laborieuse
Les diverses incursions de bateaux anglais qui mettent les maçons en fuite ainsi que la paix qui s’installe en 1763 laissent finalement le fort inachevé, en état de semi-abandon, seulement occupé de manière épisodique par une garnison au gré des tensions militaires. Entre 1765 et 1857, plusieurs ingénieurs soumettent aux autorités des projets d’achèvement du fort dont aucun ne verra vraiment le jour.

La fin d’une vocation militaire
A la chute du Second Empire en 1871, la forteresse est déclarée inutile et abandonnée une fois encore, sans qu’aucun haut fait ne soit à souligner dans l’histoire de ce bastion censé protéger l’archipel. Les corsaires anglais ont en effet rapidement compris que le mouillage à l’Est de Penfret, hors de portée des canons, rendait le fort contournable et donc caduque. A plusieurs reprises, les troupes françaises en garnison à Cigogne se sont résignées à conclure un accord avec l’ennemi pour que leur ravitaillement soit assuré depuis la côte, en échange de la promesse de ne pas les chasser de l’archipel. En 1891, le fort est définitivement déclassé et l’île est cédée en même temps que les bâtiments au Collège de France, qui en fait une annexe du laboratoire d’observation océanographique de Concarneau.

Des multiples locataires

Des militaires
L’année 1756 est une période d’intense activité sur le fort : ingénieurs, militaires, entrepreneurs et maçons se croisent dans l’archipel pour les besoins de la construction. Faute de maçons volontaires, ce sont en réalité des paysans et des ouvriers concarnois qui ont démarré le chantier. Entre 1756 et 1871, les garnisons françaises se succèdent sur Cigogne malgré des conditions de vie précaires et des difficultés d’approvisionnement qui obligent à ramener l’eau par barriques de Saint-Nicolas ou à conclure des trêves avec l’ennemi pour assurer la bonne marche du ravitaillement. Durant la Seconde Guerre Mondiale, c’est une petite garnison allemande qui occupe le fort et aménage les casemates, reprend le dallage en granit, fixe sur les murs de quoi pendre des hamacs.

Des pêcheurs
Le fort est également habité de manière épisodique par des pêcheurs de Lesconil, Larvor, ou encore Mousterlin, qui vendent leur pêche au vivier de Saint-Nicolas ou aux mareyeurs de la côte. Ils se servent aussi de l’île comme épicerie-buvette dans l’entre-deux-guerre et y habitent de manière saisonnière, avant que le dernier d’entre eux ne quitte définitivement le fort en 1974.

Des familles
En 1929, une famille vient s’établir à demeure à fort Cigogne : Jean-Jacques Le Lay et sa femme Odette, dont les parents sont installés sur Drenec, prennent leurs quartiers dans les casemates accompagnés de leurs enfants et de quelques chèvres qui animent les lieux. Ils verront d’ailleurs débarquer dans les années 30 les premiers touristes aux Glénan.

Des stagiaires du Centre nautique :
En 1957 enfin, le Centre Nautique des Glénan qui occupe les autres îles depuis 1947 prend possession du fort dont la vigie et les rempartsen font un outil de guet idéal pour les stagiaires qui surveillent la Chambre depuis ces observatoires en hauteur.

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Le centre nautique des Glénans

Le Centre de Formation International
En 1947, Philippe Viannay, journaliste et ancien résistant, découvre l’archipel des Glénan et est aussitôt séduit par ce havre de paix et de tranquillité. L’idée d’installer un camp aux Glénan afin de permettre aux résistants et aux traumatisés de la Guerre de se reconstruire germe alors dans sa tête. A tous ceux qui ont lutté dans l’ombre en solitaire et qui peinent à reconstruire leur vie, il propose un Centre de Formation International où ils vont pouvoir désormais agir, créer, s’extérioriser, ici mieux que nulle part ailleurs. Le centre de voile sur l’archipel n’est d’ailleurs qu’un projet parmi
d’autres, mis sur pied par le Centre de Formation International qui est créé en 1945. La Maison des Etudiants au Maroc, le Centre de Formation des Journalistes, ou encore un centre de ski à Val d’Isère. Ce sont autant de structures destinées à aider tous les jeunes que la guerre a déracinés.

Les débuts dans l’archipel
Bien décidés à trouver au Centre de Formation International une base dans l’archipel, le couple Viannay se tourne vers l’île du Loc’h qui appartient alors au papetier Bolloré, dont le fils, parti à 17 ans en Angleterre, a débarqué en Normandie avec le commando Kieffer. Les Bolloré acceptent et les premiers arrivants s’installent donc sur le Loc’h en 1947 sous 6 grandes tentes prêtées par le ministère de la Guerre. Le ministère des Anciens Combattants et celui du Ravitaillement fournissent au centre des lits, des couvertures et des boîtes de bacon, qui plantent alors le décor dans lequel évolueront les 120 premiers stagiaires issus de la Résistance, des Forces Françaises Libres, de Rhin-et-Danube.

« Ces premières vacances aux îles furent très gaies, assez peu nautiques, partagées entre le farniente, le volley-ball, la natation, quelques heures de voilier et l’oubli du passé sous le soleil »
se souvient Hélène Viannay.

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La genèse du projet

L’avenir du fort a longtemps été une préoccupation pour les différentes instances locales, et ce dès que son utilité en tant que fort de défense a été abandonnée. C’est sa classification monument historique en 2013 puis son affectation au Conservatoire du littoral en 2015 qui ont permis de sceller une base de partenaires solides et motivés pour mener un projet commun d’intérêt général pour le territoire.

Fort Cigogne

La force du projet : une démarche partenariale
Ce projet n’a pu se concrétiser sans l’investissement financier des partenaires et la volonté politique des collectivités, de l’État, des structures et organismes associés pour la sauvegarde d’un patrimoine et pour porter un projet d’envergure pour le territoire. Entre le Conservatoire du Littoral, propriétaire du lieu, l’association Les Glénans, occupant les locaux, la ville de Fouesnant‑les Glénan et les services de l’Etat, la collaboration a été exemplaire. Par ailleurs, la Fondation du patrimoine apporte son soutien financier au projet, et accompagne la collectivité dans la collecte de dons. Fort Cigogne a été retenu comme monument emblématique prioritaire dans le cadre de la Mission Stéphane Bern, qui a permis de mettre en lumière le projet au niveau national.

Fort Cigogne

Sauvegarder, préserver, animer
Plusieurs intérêts ont guidé l’élaboration du projet : la sauvegarde d’un patrimoine, la préservation de l’environnement et les aspects économiques. L’objectif : pouvoir transmettre ce patrimoine aux générations futures tout en préservant sa biodiversité et soutenir l’économie touristique qui y est liée. Le site s’inscrit également dans la poursuite des actions réalisées sur Saint-Nicolas sur les Energies renouvelables et la gestion de l’eau. Le projet s’est réalisé sur deux niveaux : une partie restauration, supervisée par l’Architecte en Chef des Monuments Historiques Marie-Suzanne De Ponthaud, qui concerne les remparts ainsi que le clos et le couvert des casemates et bâtiments, et une partie aménagements des intérieurs, qui comprend la création d’un bâtiment accueillant douches et sanitaires ainsi que l’ensemble des parties techniques, mené par Hervé de Jacquelot de l’atelier AEC (Archi Espace Conception).

Fort Cigogne Fort cigogne Fort Cigogne Fort Cigogne

Biodiversité

Si l’archipel des Glénan est un véritable joyau du patrimoine naturel breton, chacune des îles qui le composent offre un abri privilégié à de nombreuses espèces protégées. Aux côtés du célèbre narcisse endémique des Glénan et du maërl blanc qui ont fait la renommée de l’archipel, cohabitent une faune et une flore discrète mais tout aussi importante.

Une rénovation au rythme des saisons
Les travaux entrepris sur l’île Cigogne, se font ainsi dans le respect de l’habitat des oiseaux, des reptiles et des plantes qui se développent dans l’île, et chaque phase d’aménagement a été soigneusement pensée par les professionnels pour déranger le moins possible les espèces installées sur les lieux. Une rotation des travaux est prévue en fonction de l’occupation des diverses zones de l’île, selon les périodes de l’année durant lesquelles les animaux se reproduisent. Des habitats de substitution sont également pensés pour les espèces telles que le lézard des murailles : des cairns (amas de pierres) sont installés aux abords du fort tandis que les joints entre les pierres sont refaits progressivement.

Une faune et une flore très riches
De nombreuses espèces d’oiseaux tels que le goéland brun, le goéland argenté ou encore le goéland marin, le plus grand des goélands de Bretagne, ont notamment fait de la butte intérieure du fort et de la partie Ouest de l’île leur nichoir de prédilection. Le cormoran huppé, sentinelle postée stratégiquement à l’angle Nord de la terrasse, est facilement repérable à son beau plumage noir lustré aux reflets verts et à sa huppe dressée. Des pipits maritimes et des huitriers pie sont également observables dans la cour du fort et sur les zones rocheuses en bordure de la mer, le dernier se nourrissant des moules et des patelles qu’il y trouve.

Transition énergétique

La lutte contre le réchauffement climatique
La ville de Fouesnant-les Glénan s’engage dans la lutte contre le réchauffement climatique par le biais d’une démarche globale et cohérente. Chaque projet intègre une dimension environnementale forte et met en oeuvre des techniques innovantes pour diminuer la consommation d’énergie. C’est notamment le cas sur l’île Saint-Nicolas depuis les années 1990 où la production d’énergie solaire était déjà une réalité : 100 m² de panneaux photovoltaïques sur Saint-Nicolas, une île pionnière qui devrait être autonome en énergie à 100% dès 2020.

Fort Cigogne dans la continuité du processus

Le chantier est particulièrement atypique et se singularise par une autonomie dans la gestion drastique de l’eau, de l’électricité et des déchets tant pour les ouvriers qui y travaillent que pour les élèves
La réfection des toitures-terrasses permettra la récupération de l’eau de pluie qui sera ensuite filtrée et traitée, puis collectée dans les citernes et destinée à un usage domestique, notamment au niveau de la cuisine et des sanitaires. Des panneaux solaires et des panneaux photovoltaïques placés principalement sur fronton Nord et sur le toit des sanitaires permettront quant à eux de produire de l’électricité et de l’eau chaude nécessaire au confort des stagiaires. Au niveau des sanitaires enfin, la mise en place d’un lombri-compost ( comme sur Saint-Nicolas) optimisera grandement la consommation d’eau et la disparition des matières fécales qui seront recyclées par les vers, tout en offrant de grandes facilités d’entretien. L’île Cigogne se place donc dans la continuité directe des innovations énergétiques amorcées sur Saint-Nicolas et a également pour objectifde devenir autonome en énergie dans les années à venir.

2018

Vidéo Fort Cigogne

Avant les travaux

Restauration de la cale.

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2019

La première tranche de travaux concernait la réfection et la restauration des toitures terrasse. Le début de pose du dallage sur les terrasses a eu lieu à la fin du mois de juillet. Les travaux ont pris fin en novembre 2019.

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2020

Les travaux ont repris le 11 mai suite à la pandémie de COVID-19. La réfection des toitures terrasse et les travaux de rejointoiement des remparts Nord-Ouest ont été réalisés ainsi que les enduits intérieurs des casemates. Les travaux se sont arrêtés fin octobre 2020.

 

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2021

La troisième année de chantier a débuté en mars 2021 : restauration de la partie Sud du Fort, construction d’un bloc sanitaires/douches et rénovation de la partie cuisine/restaurant pour le centre nautique.

Vidéo Fort Cigogne

Mars

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Avril

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Juin

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Juillet

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2022

Les travaux ont repris en mars 2022 pour la quatrième année de chantier. Cette année a débuté avec la restauration de la partie Sud du Fort et de la tour Amer, construction d’un bloc sanitaires/douches, ainsi que la rénovation de la partie cuisine/restaurant pour le centre nautique.

Mars

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Mai

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Septembre

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Octobre

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2023

La cinquième année de chantier a débuté en mars 2023 et s’est achevée en octobre 2023. Cette phase concernait la rénovation de la tour-amer, du chemin de ronde côté Est et des remparts Nord et Est.

 Avril

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Mai

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Juin

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Juillet

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Août

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Septembre

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Octobre

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2024

Avril

Juillet

Septembre

Fort Cigogne, au cœur de l’archipel des Glénan, a fait l’objet d’un vaste programme de restauration de 2019 à 2024. Ce projet n’aurait pu se concrétiser sans le soutien précieux des partenaires et donateurs qui ont contribué à la sauvegarde et à la mise en valeur de ce patrimoine.

Ce projet, novateur à plusieurs égards, n’aurait pu se concrétiser sans le soutien précieux des partenaires et donateurs.
Le budget total de cette rénovation s’élève à 5 291 795 EUROS HT.
Il est exprimé en Hors taxes.

État : 1 399 600 (dont 1 319 600 euros via la DRAC et 80 000 euros via la Dotation de soutien à l’investissement)

Département du Finistère : 631 750 euros

Région Bretagne : 587 804,88 euros (dont 69 073 euros via le dispositif PNI projets nautiques intégrés)

Ville de Fouesnant : 529 179,57 euros

Conservatoire du littoral : 529 179,56 euros

Centre nautique des Glénans : 500 000 euros

Fond Européen (Contrat de partenariat Europe-Région 2014/2020) : 250 000 euros

Fondation du Patrimoine : 227 520 euros (dont 152 000 euros via la Mission Bern et 75 520 euros de dons de 143 donateurs, particuliers, associations et entreprises).

Fondation Total Énergies : 150 000 euros