Dous-Kêrambrigand

Dous-Kêrambrigand

Douce-Kerbrigan

Inconnue, probablement un semis du hasard

Réputation confidentielle.
Une variété peu connue en dehors d’un cercle d’initiés, mais pour une bonne raison, Kêrambrigand n’existe plus. La seule trace de l’ancienne ferme où a été isolée la variété, est un quartier de Concarneau délimité par les rues Henri Cevaer, Robert Jan et Max Jacob, qui s’appelle Kerambrigant. On notera qu’elle est appelée Kêrbrigan dans le langage courant, du fait de la propension locale à avaler certaines syllabes. Pour autant il s’agit bien de Kêr-am-Brigand selon une ancienne règle qui stipulait que l’article an s’écrivait am devant le b et le p. Cette particularité suggère un lieu très ancien, cette règle étant abandonnée depuis longtemps. Le mot Brigand lui est attesté depuis au moins le XVIIe siècle. Il est donc probable que cette ferme a été à une période reculée, un repaire de brigands. On notera que les bateaux qui servaient aux pirates et corsaires étaient nommés Bag-piller, pe lestrbrigant (barque de pillage ou navire brigand), soit Brigantin en Français. L’endroit pourrait donc être la ferme du brigand, c’est plausible car cette qui côte n’a jamais été facile pour les navires à voile devait permettre de bons repaires. La ferme a disparu à cause de l’urbanisation, mais il est confirmé par plusieurs témoignages qu’il s’agit d’une variété originaire de cet endroit. La pomme du Repaire des brigands, voilà qui lui donne un sacré supplément de saveurs.