Dous-bloc’hig

Dous-bloc’hig

Douc’-blouick

Pomologie du Finistere, J.F. Crochetelle, 1905.
Pommier à Cidre, J.M. Boré & J. Fleckinger, 2002 (p. 264-265).
Études technologiques, J. Tavernier & P. Jacquin (1951-1957).
Décrite sur le Pôle Fruitier de Bretagne. – http://dinan.dinancommunaute.fr/conservatoire/pommes/dous-blochic

Inconnue, probablement un semis du hasard

Excellente réputation.
J.F. Crochetelle décrit une Douce-bloc’hic-bras et fait seulement mention d’une Douce bloc’hic-bihan. En réalité, la Douce-bloc’hic-bras semble être la Dous-bloc’hig actuelle, attestée à Fouesnant depuis longtemps pour être une des trois variétés de base du cidre local. Son origine n’est cependant pas très sûre. Si deux pistes sont à considérer, ce n’est pas dous (doux) qui interroge, mais bien, bloc’hig qui, selon la manière dont on l’emploie peut être le diminutif de bloc’h comme de blouc’h. L’évidence semble bloc’hig, le mot en Breton Vannetais, signifie petit bloc (ou petit glabre) et serait utilisé pour désigner les marins du Golfe du Morbihan peu enclins à sortir de leur petite mer pour s’aventurer sur l’océan. L’origine vannetaise de la Dous-bloc’hig n’est donc pas à écarter, d’autant qu’il existe à Riec-sur-Belon une Dous-Rieg assez semblable à la Dous-bloc’hig. D’un autre coté blouc’h en dialecte du Trégor est un adjectif caractérisant ce qui est doux au toucher. C’est également un sobriquet désignant un homme rouge et gros. D’une manière générale cependant le mot désigne un tout, un entier ou un bloc, généralement doux. On peut donc considérer qu’elle est nommée ainsi car c’est un Petit bloc de douceur.